Passer au contenu principal

Recycler c'est protéger la santé

L'une des raisons d'être de la filière est la protection de la santé. Cela passe notamment par la dépollution c’est-à-dire l'extraction puis la neutralisation des substances potentiellement dangereuses présentes dans les équipements électriques et les ampoules.

  • Recycler

Recycler, c’est capter et neutraliser des substances dangereuses

La loi impose l’extraction de substances ou de composants réglementés. Ces derniers contiennent ou sont susceptibles de contenir des substances dangereuses. Lors des opérations de dépollution des équipements, ces composants ou substances sont extraits afin de subir un traitement spécifique : incinération ou stockage dans des installations sécurisées dédiées aux déchets dangereux par exemple. Ils sont ainsi neutralisés afin de nous protéger de leurs effets nocifs.

Composants contenant du mercure : le mercure est stabilisé avant d’être stocké dans des installations dédiées aux déchets dangereux.

On trouve du mercure surtout dans les lampes d’éclairage (ampoules fluocompactes, tubes "néon", lampes à vapeur de mercure, etc.) et les écrans. Le mercure sert également d’interrupteur liquide dans certains appareils tels que les congélateurs coffres ou les ordinateurs portables.
Le mercure des lampes est extrait des poudres fluorescentes ou de certains filtres qui les contiennent (filtres des usines de recyclage) par désorption thermique (chauffage des poudres à haute température). Le sulfure de mercure (forme stabilisée du mercure) ainsi obtenu, peut-être stocké dans des installations dédiées aux déchet dangereux dans des alvéoles étanches. Les autres filtres contenant le mercure sont également stockés dans des installations dédiées aux déchets dangereux après une étape de stabilisation et d’inertage.
Le mercure est un métal toxique qui entraine des effets sur l’organisme, notamment sur le système nerveux et les reins. Il perturbe également la reproduction et le développement.
En savoir plus sur le devenir du mercure grâce à notre infographie complète sur le recyclage des ampoules.

Plastiques bromés : ils sont traités en incinérateurs de déchets dangereux, équipés de fours à haute température.

Les plastiques de la plupart des appareils électriques et électroniques contiennent des retardateurs de flamme bromés. Ils sont classés «dangereux» et POP (polluants organiques persistants). Par principe de précaution, nous rassemblons dans la catégorie «susceptibles d’être bromés» tous les plastiques bromés ainsi que ceux sur lesquels persistent des doutes.

Condensateurs : les condensateurs contenant des PCB (Polychlorobiphényls) sont traités dans des installations dédiées aux déchets dangereux équipées de four à très haute température (1200°C).

Les condensateurs peuvent contenir des PCB qui sont des polluants organiques persistants (POP) très peu biodégradables dans l’environnement. Ils s’accumulent dans les organismes tout au long de la chaîne alimentaire, entraînant des perturbations de la reproduction et des systèmes immunitaires.

Piles et batteries : une fois extraites des appareils, les piles et batteries sont confiées aux éco-organismes Corepile et Screlec qui se chargent de leur traitement.

Elles contiennent des métaux lourds qui ont des effets sur les êtres vivants s’ils sont répandus dans l’eau ou la nature.

Tubes cathodiques : le verre des tubes cathodiques est notamment composé de plomb. Considéré comme dangereux, le verre au plomb est stocké dans des installations dédiées aux déchets dangereux dans des alvéoles étanches.

Le plomb est susceptible de s’accumuler dans les organismes et de provoquer des effets néfastes sur la reproduction et le développement des êtres vivants.
Les verres sont également composés de baryum. Evalué comme non dangereux, le verre au baryum est recyclé dans la fabrication de matériaux pour le bâtiment.

Cartouches de toner : elles sont récupérées et nettoyées pour être reconditionnées. Les cartouches non reconditionnables sont prises en charge par des entreprises spécialisées.

Les cartouches sont broyées et les matériaux sont séparés pour être régénérés. Ce qui ne peut pas être régénéré est valorisé énergétiquement comme combustible solide de récupération (CSR). Les dangers des toners de couleur sont peu documentés.

 

Pour tout savoir sur notre bilan environnemental, les grands chiffres de l’année passée, comment nous les calculons et comment nous améliorons ce bilan,   Cliquez ici